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Le fabricant d’athlètes

Le fabricant d’athlètes

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Portraits

March 9, 2015

 |  Centre Multisports

(Français) La course à pied, Claude David connaît. À l’aube de la soixantaine, l’homme raconte son histoire où s’accumulent les heures de bénévolat, les conseils d’entraîneur et les kilomètres de bitume. Il aime le rythme que lui procure la course à pied, il souhaite davantage transmettre sa passion aux plus jeunes. « Il ne se passe pas une journée où je n’y pense pas », avoue-t-il au sujet de la course, sa bien-aimée.

Claude David, bénévole

La course à pied, Claude David connaît. À l’aube de la soixantaine, l’homme raconte son histoire où s’accumulent les heures de bénévolat, les conseils d’entraîneur et les kilomètres de bitume. Il aime le rythme que lui procure la course à pied, il souhaite davantage transmettre sa passion aux plus jeunes. « Il ne se passe pas une journée où je n’y pense pas », avoue-t-il au sujet de la course, sa bien-aimée.

Depuis plus de trois décennies, il est de tous les fronts où la course à pied est à l’honneur. Fondateur du Cross des couleurs, une course en forêt qui attire les coureurs aux Cèdres l’automne venu, il a siégé aux conseils d’administration de maintes associations et fédérations et a conseillé plus de jeunes qu’il y a de mètres sur la piste d’athlétisme du Centre Multisports. Les noms défilent et ne mentent pas sur l’engagement et l’amour de l’homme pour son sport : le Circuit Endurance de course à pied qu’il a présidé pendant huit ans, la Fédération québécoise d’athlétisme, le Défi hivernal de L’Île-Bizard, les Jeux du Québec comme répondant d’athlétisme pour la région du Sud-Ouest, le Club d’athlétisme de Vaudreuil qu’il a fondé, il est là où résonnent les pas des coureurs: « Quand ça ne marche plus dans un sport d’équipe, tu trouves ta place dans le sport individuel, explique-t-il. Moi j’ai trouvé ma place là-dedans. Je pense que j’ai eu une certaine passion à transmettre. »

Un modèle pour les jeunes

Sur la piste d’athlétisme du Centre Multisports où il entraîne les jeunes deux fois par semaine, Claude David se promène comme à la maison et salue une personne sur deux. Toute sa vie, il a parlé de son sport sur toutes les tribunes qu’on lui a données. Sans s’essouffler, sans être dépassé par les événements : « Si tu prends un athlète de 12 ans qui aime ça, tu en as pour 10 ans, résume-t-il. C’est un contrat à long terme. Au fil du développement, on ne fait plus seulement parler de sport, on parle aussi de la vie. Je ne suis pas resté en 1980, ces jeunes-là me donnent le pouls sur la réalité d’aujourd’hui. » Quelle est cette réalité, aujourd’hui? Mis à part les préoccupations adolescentes, il converse entre autres sur les clubs d’athlétisme. Ces clubs n’ont peut-être plus la renommée d’antan, mais les programmes universitaires québécois ont permis de développer des athlètes qui s’exilaient autrefois au sud. Avec comme résultat que ces jeunes ont maintenant des modèles à qui s’identifier : « Ce n’est pas un sport médiatisé, admet-il. Si tu perds tes meilleurs éléments, tu n’augmenteras pas la qualité de ce sport au maximum. C’est comme si on voyait juste du Midget au hockey. Les athlètes, ce sont aussi des modèles pour les jeunes. » Pourquoi, encore, tout ce temps donné? Claude David est direct : « Nous sommes là, parce que nous sommes dans un monde où si nous ne faisons pas de bénévolat, nous sommes foutus. Il n’y a rien qui va se faire. » Et si ce modèle était celui de fabriquer les athlètes en poussant tous ces jeunes à se dépasser?

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