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Karina Hébert : Au gym à 37 ans

Karina Hébert : Au gym à 37 ans

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Portraits

février 26, 2016

 |  Centre Multisports

L’intensité représente bien Karina Hébert. Derrière son rôle de directrice des ventes chez Industrielle Alliance se cache une femme déterminée à raffermir sa force, sa puissance et son endurance. Sa vie sportive se profile sur quatre décennies et se caractérise par deux phases : la danse et la gym. Entre les deux : un enfant, un travail et un sofa.

CHAMPIONNE DE DANSE SOCIALE

Karina Hébert a 6 ans quand elle danse pour la première fois, sans doute inspirée par ses parents qui ont usé nombre de paires de souliers sur les revêtements des planchers de danse sociale du Québec. À 13 ans, elle prend part à ses premières compétitions et remporte différents titres au fil de ses envolées chorégraphiées. Elle brille dans la catégorie Pro-Am à l’école de danse Marc Labrosse qui continue aujourd’hui à forme les danseurs de tout acabit. Sa vie sportive suit alors une courbe ascendante dont les sommets sont atteints au prix d’efforts récompensés. Puis un jour, au seuil de l’âge adulte, arrivent la grossesse, l’enfant et la retraite de la vie sportive. « J’ai essayé, mais je n’y suis pas retourné, explique la jeune femme. De 19 à 37 ans, je n’ai fait aucun sport ni entraînement. J’ai essayé dans les gyms, mais ça ne durait pas plus de deux à trois semaines. »

ET VINT LE GYM…

Près de 20 ans passent avant que ne survienne un réveil sportif, activé par les discussions de son amoureux et de sa meilleure amie. « Lui s’entraînait et m’en parlait souvent, raconte Karina Hébert, et ma meilleure amie a aussi commencé à s’entraîner. Les deux ont commencé à parler de ça chaque fois que nous avions des soupers. » Il n’en fallait pas plus pour piquer son orgueil et sa curiosité. Les portes d’un premier gym puis du Centre Multisports ont alors reçu ses coups : « Moi, je suis quelqu’un qui fait toute ou pas pantoute », affirme-t-elle. C’était un dimanche. Déterminée à s’entraîner, elle prend rendez-vous avec Vincent Proulx, kinésiologue : « Si je voulais m’entraîner, ça me prenait absolument un rendez-vous », poursuit-elle. » Elle transporte alors l’énergie qu’elle met dans son travail sur les bancs et les appareils d’exercices. Une révélation.

Mon chum m’a trouvée folle. Pendant un mois, un mois et demi, j’y allais trois fois par semaine.

Elle apprend à s’entraîner, suit assidûment le programme de son kinésiologue Vincent pendant plusieurs mois à raison de 2 à 3 fois semaine et espace tranquillement ses visites avec lui en comblant, seule, ses entraînement jusqu’au jour où elle perd la motivation et quitte le Centre.

…PUIS LE GYM PERFO

Après quelques essais ailleurs, elle revient bientôt chez elle au Centre Multisports. Elle y redécouvre un Centre à l’offre de cours de groupe étoffée. En participant aux cours du Gym Perfo, cela lui permit de reprendre un rendez-vous avec elle-même sur une base hebdomadaire. Depuis, elle fréquente le Gym Perfo et ses cours de cinq à six fois par semaine. Les cours Perfo allient la force, le cardio et les sports d’endurance… un cocktail idéal pour Karina! Convaincante et convaincue, Karina Hébert entraîne dans son sillage un nombre impressionnant de proches, du mari à la meilleure amie : « Je suis une vendeuse, rappelle-t-elle. Quand j’aime une place, c’est dangereux. Je capote là-dessus ben raide! Je ne connais pas d’autres places comme celle-là ». Soucieuse de conserver la forme et de maintenir une silhouette qui ressemble à celle de ses 20 ans, elle suit aussi un programme alimentaire depuis quelques mois. « C’est aussi ce que je vois dans le miroir qui fait que je veux continuer à faire ce que je fais, confirme-t-elle. Mais je me fais aussi des amis, je parle à tout le monde, ce n’est pas juste une question de silhouette ». Elle écrit tout ce qu’elle fait comme exercice et applique une minutie et une assiduité particulières, comme si elle ne voulait et ne pouvait plus revenir en arrière, à l’époque où elle ne bougeait plus, ne dansait plus : « Si c’était à refaire, je danserais plus que ça, croit-elle. Je suis plus disciplinée aujourd’hui. À l’époque, je ne voyais pas les possibilités. J’avais beaucoup de potentiel, j’aurais dû me rendre plus loin. Mais il y avait aussi le côté financier. »

Karina Hébert ne danse peut-être plus, mais poursuit jour après jour, un exercice à la fois, ce désir de conserver la forme en ayant du plaisir et en contaminant de son énergie, un peu beaucoup, les gens qui ont la chance de passer dans sa vie. Car comme le dit la chanson, quand elle aime une fois, c’est pour toujours.

 

Par : Patrick Richard

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