Lorsqu’il est question d’avancer des affirmations, plusieurs personnes se prononcent sur l’entraînement en pensant bien faire. Elles disent avoir entendu telle chose de telle personne qui elle, l’a entendu de son ami. En bout de ligne, tout le monde entend toute sorte de choses et il peut parfois sembler bien difficile de s’y retrouver. J’ai […]
Lorsqu’il est question d’avancer des affirmations, plusieurs personnes se prononcent sur l’entraînement en pensant bien faire. Elles disent avoir entendu telle chose de telle personne qui elle, l’a entendu de son ami. En bout de ligne, tout le monde entend toute sorte de choses et il peut parfois sembler bien difficile de s’y retrouver. J’ai donc pris le temps de regarder de plus près 4 affirmations que j’ai entendu en lien avec l’entraînement dans les 3 derniers mois.
Pourquoi une personne réussit-elle mieux qu’une autre, alors que leur volume d’entraînement est le même ? Il est vrai que d’un point de vue génétique, nous ne naissons pas tous et toutes égaux. La génétique joue un « certain rôle » dans le processus de performance physique. Selon Bouchard et Coll, l’hérédité intervient pour 25 % à 50 % dans les variations du VO2max (capacité du corps à utiliser l’oxygène). Toutefois, sachez que la performance passe également par le temps, l’intensité et l’assiduité que vous mettez à l’entraînement. Un éminent physiologiste de l’exercice, le Dr. Per-Olof Astrand, a déclaré que le meilleur moyen de devenir champion olympique était de bien choisir ses parents. Découragé ? Sachez qu’il est encore possible d’optimiser vos performances en mettant l’emphase sur le 50 à 75 % qui n’est pas touché par votre bagage génétique.
Pensez-y un peu. Si votre voiture était toujours à plein régime, elle ne tiendrait pas longtemps la route. C’est exactement la même chose pour votre corps. Que ce soit pour le ski de fond, la course à pied ou le vélo, il est important de varier l’intensité lors de l’entraînement. Vous devez à la fois travailler votre endurance cardio-vasculaire et votre résistance.
Que ce soit chez les personnes obèses ou même chez les athlètes, cette croyance est très largement répandue. Il est impossible de perdre de la graisse de façon localisée sans avoir recours à la chirurgie (liposuccion). Lorsque votre corps a besoin d’aller puiser dans ses réserves, il le fera uniformément sur l’ensemble de votre corps. Je suis persuadé que des lecteurs et lectrices doivent se dire qu’ils ont connu une personne qui avait perdu énormément de poids au niveau du ventre ou des cuisses et vous avez raison ! Toutefois, si vos dépôts graisseux sont surtout localisés à ces endroits, il est tout à fait normal qu’il soit plus apparent que vous ayez perdu de la graisse à ces endroits. Si vous perdez 10 % de graisse, vous perdrez 10 % de toute votre graisse abdominale et de vos cuisses, mais vous perdrez également 10 % de la graisse localisée au niveau de votre front (très mince). Croyez-moi sur parole, après avoir perdu 272 lbs, ma pointure de souliers a transité de 13 à 10,5. Cela signifie que mon corps a même utilisé de la graisse qui était localisée dans mes pieds.
Pendant plus de 50 ans, ce discours a été martelé par pratiquement tout le monde. Par contre, depuis une quinzaine d’années, des études ont été effectuées sur le sujet. On s’entend maintenant pour dire que les étirements avant un entraînement ne diminuent aucunement les risques de blessures (British Journal of sport medicine). Au contraire, le fait de s’étirer avant une compétition pourrait diminuer vos performances (obturation des vaisseaux qui traversent les muscles et perturbation de la coordination). Toutefois, après un entraînement, il est conseillé de s’étirer afin de favoriser un retour au calme. En espérant que ces quelques précisions vous aideront à avancer dans votre démarche de santé globale ! Peu importe le moyen d’action que vous prendrez afin de vous entraîner, votre plus fidèle alliée restera toujours votre motivation.
Par : Jimmy Sévigny, B.Sc. de l’activité physique