Passionné de l’activité physique depuis qu’il respire, Ianick Calamia arpente les corridors du Centre Multisports avec le regard de celui qui a fait de sa passion son métier. Kinésiologue depuis 2013, il a pratiqué tous les sports inimaginables sauf peut-être la pétanque sous-marine et le curling sur terre battue : hockey, baseball, football, tennis, badminton, ping-pong, frisbee, nommez un sport et il l’a sûrement déjà exercé.
Ces dernières années, il s’est tourné vers les sports individuels en raison d’une blessure et a laissé dernière lui le volet compétitif. Mais cela ne l’empêche pas d’explorer, encore aujourd’hui, de nouveaux sports, tantôt la rando, tantôt le kayak, bientôt le parapente ? Peut-être en a-t-il déjà fait… Il s’entraîne également trois fois semaine depuis l’âge de 15 ans et voue un intérêt grandissant au sport en général, à la douleur chronique et à la santé mentale. Entré au Centre Multisports pour parfaire son entraînement de hockeyeur, il devient rapidement appariteur et voit ses futurs collègues kinésiologues du Centre à l’œuvre. Il n’en fallait pas plus pour lui donner la piqûre ; alors il entreprend ses études, effectue son stage en kinésiologie au Centre Multisports avant de terminer sa formation en 2017. Depuis, il a complété un DESS en pédagogie et applique maintenant quotidiennement ses connaissances aux groupes qu’il chapeaute : « Ce qui m’a le plus accroché est tout se qui faisait en groupe, mentionne Ianick Calamia au sujet de son choix de carrière. J’aime l’aspect pédagogique, j’aime être avec mes clients et qu’ils me posent des questions théoriques. Ce qui m’allume, c’est la motivation, c’est d’être capable de motiver quelqu’un à avoir de meilleures habitudes de vie et l’accompagner là-dedans. »
La méthode qu’il enseigne dans ses cours et lors de ses rencontres avec les clients s’appuie naturellement sur les connaissances acquises au fil de ses longues années d’entraînement et de ses études sur les bancs de l’université. Ianick Calamia est d’abord connu et apprécié pour son écoute, sa créativité et son désir de bien comprendre les besoins de ceux qu’il oriente vers un meilleur mode de vie. Il sait qu’il faut plus qu’un plan d’entraînement pour fidéliser les gens : « Je suis capable de me mettre dans leurs souliers, admet-il, j’étais dans cette réalité-là il n’y a pas si longtemps. Si tu viens au gym et que tu ne sais pas quoi faire, après deux semaines, tu ne viendras plus. » Il a beau varier régulièrement ses cours et professer tous les conseils inimaginables pour aider les gens à garder la forme ou à guérir d’une blessure, Ianick est aussi conscient de l’importance du rôle qu’il joue en tant que kinésiologue. « Faut avoir quelqu’un pour montrer les bases, pour les maîtriser, enseigne-t-il. « Je suis capable de me mettre dans leurs souliers, j’étais dans cette réalité-là il n’y a pas si longtemps. Si tu viens au gym et que tu ne sais pas quoi faire, après deux semaines, tu ne viendras plus. »
L’entraînement physique et surtout les bienfaits qui lui sont associés font partie de la vie de Ianick Calamia depuis toujours. Il en parle, il enseigne ce qu’il sait, il redonne ce qu’il vit : « Les gens qui s’engagent voient une différence assez rapidement sur leur bien-être, ils sont moins stressés, s’endorment plus rapidement le soir, ont plus d’énergie dans la journée, on le voit rapidement. Quand tu as vu les aspects positifs, tu veux garder ça dans ton style de vie », croit-il. Le parcours du kinésiologue semble tout à fait naturel, lui qui a grandi dans une famille où le sport allait de soi. Il travaille maintenant à transmettre ses valeurs en essayant de comprendre ce qui fait l’unicité de chacun en ces temps où la sédentarité gagne toujours trop de terrain.
Par : Patrick Richard