Courir en nature c’est le pouvoir de s’évader. Cela nous oblige à nous déconnecter du stress de la vie de tous les jours, le temps passe comme un éclair. D’ailleurs, plusieurs études démontrent les bienfaits de la course à pied, dont la diminution du stress et de l’anxiété. Si la course à pied vous donne le sentiment d’être libre et en vie, cet effet est quadruplé avec la course en nature. Effectivement, celle-ci a le pouvoir de ressourcer l’esprit et de s’évader dans le présent.
Comme la course sur route, il est possible de s’initier à la course en sentier, peu importe notre âge et notre expérience sportive. L’important est d’y aller progressivement, par étapes. Par exemple, pour commencer, apprenez à descendre des petites pentes. Habituez-vous à développer une certaine agilité avec un sol irrégulier en améliorant notamment la proprioception du pied, à devenir plus agile avec un sol irrégulier. Également, vous devez vous concentrer sur une bonne réalisation des mouvements afin d’habituer vos muscles à amortir les chocs, car la descente exige une réponse musculaire importante.
1 ) Apprendre à se connaitre et savoir quand il temps de marcher: Il faut accepter de marcher, car à certains moments il est plus efficace de marcher que de courir en montée par principe de ne pas trop dépenser d’énergie et cela va permettre de mieux relancer par la suite. Si vous voulez attaquer les côtes au pas de course, adoptez une foulée plus courte pour maintenir la cadence. Ainsi, la gestion d’énergie est primordiale, celle-ci va dépendre des capacités cardiovasculaires de chacun.
2 ) Ne pas sous-estimer les exigences de la descente de la montagne: Bien que cette phase va consommer moins d’énergie, elle permet de récupérer. Celle-ci est très technique et procure un grand stress pour les muscles et les articulations. Un manque de préparation pourrait non seulement résulter à une perte de temps par une perte de force des jambes, mais aussi à un plus grand risque de blessure.
Exercices spécifiques pour la descente :
3 ) Avoir une bonne technique lors de la descente: Lors de la descente, on va souvent avoir un réflexe de déplacer le corps vers l’arrière, mais au contraire il faut déplacer le haut du corps vers l’avant en contractant les abdominaux afin de descendre le plus possible le centre de gravité vers la base d’appui. Il faut garder les genoux légèrement fléchis et demeurer le plus souple que possible afin de diminuer la fatigue musculaire et la perte d’énergie inutile. De plus, si on exécute une trop grande foulée, ce sont les articulations qui encaisseront davantage les chocs.
4 ) Regarder devant: Il est tentant de regarder nos pieds, mais il faut regarder devant nous de quelques mètres afin d’analyser le sol et anticiper le terrain.
Mais attention! Le plus important en course en sentier est de relaxer, s’amuser et de sourire.
Par : Sophie Lalonde-Mathers, kinésiologue