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Les répercussions d’un travail cognitif (ou mental) sur notre consommation d’aliments

Les répercussions d’un travail cognitif (ou mental) sur notre consommation d’aliments

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Entraînement

août 11, 2016

 |  Centre Multisports

Les SUCRES : Partie 2 Pour cette deuxième partie sur notre sujet d’actualité en nutrition, les sucres, concentrons-nous sur les conséquences alimentaires du travail cognitif (ou le travail mental). Régulièrement, en consultation, on m’exprime un désir marqué pour le grignotage et une faim accentuée lors d’une période intense d’étude ou de tâches demandant plus de concentration. […]

Les SUCRES : Partie 2

Pour cette deuxième partie sur notre sujet d’actualité en nutrition, les sucres, concentrons-nous sur les conséquences alimentaires du travail cognitif (ou le travail mental). Régulièrement, en consultation, on m’exprime un désir marqué pour le grignotage et une faim accentuée lors d’une période intense d’étude ou de tâches demandant plus de concentration. Voyons voir ce que la science a comme piste de réponse à ce sujet!

En fait, ce qui est maintenant démontré c’est que l’effort cognitif (étudier ou travail de bureau) augmente l’apport calorique et l’apport en sucres après cette activité.1

Le travail cognitif augmenterait l’utilisation du sucre par le cerveau, ce qui fait fluctuer la glycémie (le taux de sucre dans le sang) et a pour conséquence de nous faire manger plus par la suite. De plus, plus les tâches cognitives sont stressantes (court délai, performance, attentes élevées, etc), plus les apports alimentaires après cette activité seraient élevés puisque le niveau de cortisol (hormone du stress) est supérieur. Le cortisol est lié à une prise alimentaire amplifiée.

De plus, ce qui a été observé après un effort cognitif est une consommation plus grande des desserts sucrés. L’utilisation plus grande du sucre par le cerveau pourrait expliquer cet apport augmenté, mais un autre aspect à prendre en considération est le besoin de réconfort que nous avons lorsque nous savons que nous venons de travailler fort. Les aliments sucrés viennent souvent combler ce besoin.

Comment faire pour ne pas que le travail ou les études influencent négativement la prise alimentaire? Deux mots: Être actif!

Une étude montréalaise démontre que la pratique d’activité physique contrebalance l’effet hyperphagiant (qui stimule l’appétit) du travail mental.2

Concrètement, pourquoi ne pas aller prendre une marche en revenant du bureau pour décompresser ou planifier notre période d’étude avant une séance d’activité physique? Ce sont de petites actions comme celles-ci qui diminueront les impacts plutôt négatifs du travail mental.

Qu’allez-vous faire comme activité aujourd’hui après le travail?

Patricia Roy Dt.P.
Nutritionniste

Références:

  1. Chaput et al, Psychosomatic Glycemic instability and spontaneous energy intake: association with knowledge-based work, 2008
  2. Lemay et al, Pediatr Obes, Exercise and negative energy balance in males who perform mental work, 2014
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