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Team Sonia

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Portraits

May 31, 2016

 |  Sonia Vézina

(Français) Depuis quelques années, la Zumba ne cesse de gagner en popularité. Mise au monde par le chorégraphe colombien Beto Perez après que celui-ci ait oublié sa musique d’entraînement d’aérobie chez lui, la Zumba jouit d’un statut bien particulier en dehors du chiffre d’affaires de centaines de millions de dollars de l’entreprise Zumba Fitness créée dans les années 2000.

Depuis quelques années, la Zumba ne cesse de gagner en popularité. Mise au monde par le chorégraphe colombien Beto Perez après que celui-ci ait oublié sa musique d’entraînement d’aérobie chez lui, la Zumba jouit d’un statut bien particulier en dehors du chiffre d’affaires de centaines de millions de dollars de l’entreprise Zumba Fitness créée dans les années 2000. Au Centre Multisports, ils sont trois professeurs à se partager les classes de ces danses latines rythmées mélangeant entre autres la salsa, le cha-cha-cha, le reggaeton, le merengue et le mambo, dont les classes de Sonia Vézina qui enseigne depuis l’inauguration du Centre.

Zumba, de la tête aux pieds

Les mardis soirs et les samedis matins, ils sont nombreux à franchir les portes du cours de Zumba donné par Sonia Vézina. Sur des « playlists » organisées avec soin pour les participants, la femme met toute la gomme pour faire vivre une expérience singulière à ses étudiants : « Il y a une énergie dans le cours, mentionne-t-elle. Parfois c’est franchement magique, il se passe quelque chose. » Depuis peu, elle enseigne également les dimanches matins la Zumba gold, une forme de Zumba plus lente dédiée aux plus âgés ainsi qu’à tous ceux qui veulent éviter les impacts sur leurs genoux. La Zumba est entrée dans la vie de Sonia Vézina par la porte de côté, si l’on peut dire. Portée depuis toujours par l’activité physique, elle enseigne l’aérobie plusieurs années après avoir dansé le ballet et le ballet de jazz. Elle laisse l’entraînement quelque temps jusqu’à ce qu’une amie lui parle de Zumba. Elle suit son cours d’instructeur, « seulement pour accompagner son amie », spécifie-t-elle, mais trouve dans cette danse une affinité et un amour qui ne se sont jamais démentis depuis : « La musique m’allume beaucoup, admet celle qui travaille également comme directrice commerciale pour une compagnie pharmaceutique. Je suis très attachée à mes participants, c’est très rare que je manque un cours. Je suis habillée pour la Zumba de la tête aux pieds, dans le style hyper coloré et flyé et j’aime ça »

L’art de se renouveler

La Zumba a changé la vie de Sonia Vézina. Cette danse, affirme-t-elle, l’a ouvert aux autres et grâce à elle, elle a pu former un noyau de gens dont les liens dépassent la danse et les cours qui sont donnés. Cette danse, comme d’autres avant elle, passera-t-elle comme une autre mode de son époque? La femme ne croit pas : « La Zumba nous alimente beaucoup de nouvelles musiques, de chorégraphies dédiées, précise-t-elle. Le branding autour de ça est inimaginable. Ils arrivent toujours avec un petit quelque chose, c’est un plan d’affaires à étudier. Ils ont un souci de l’humain ». Quiconque désire utiliser le nom Zumba pour donner un cours doit d’abord payer une licence et un frais mensuel à Zumba Fitness afin d’accéder à la mine d’informations diffusée par la marque. Sonia Vézina a eu la chance et le plaisir d’assister au congrès annuel de l’entreprise il y a deux ans en Floride et est revenue dynamisée par ce qu’elle a vu, vécu et entendu.

Il y a une énergie dans le cours. Parfois c’est franchement magique, il se passe quelque chose.

Elle connait la recette et sait se renouveler : « Un bon instructeur doit être capable d’être instructeur, soit de faire quelque chose pour que les autres soient capables de le faire, et l’autre côté que tu dois amener est le côté divertissement. Si tu es capable de marier les deux, bingo! On ne peut pas être trop l’un ni trop l’autre », croit-elle.

Pourquoi l’essayer?

Quand on lui demande de résumer en quoi la Zum­ba peut être bénéfique à monsieur et madame Tout-le-Monde, elle y va sans hési­ta­tion : « À moins de ne pas aimer la musique latine ou une ambiance de groupe, on l’essaie, souligne-t-elle. C’est rare que les gens ne reviennent pas. » Au-delà de l’exercice physique salutaire à tous, la pratique de la Zumba, selon la principale intéressée, unit, regroupe et nivelle ses fidèles participants : « Avec le temps, on a créé un noyau d’amis que je cultive beaucoup, indique Sonia Vézina. Nous avons créé un groupe Facebook au nom de Team Sonia! On sent que c‘est électrisant. Tout le monde s’encourage, il n’y a pas de jugement. C’est le plaisir à son état pur. Je dis aux gens qu’ils ne sont pas là pour performer, mais pour s’amuser et j’essaie de me dire la même chose! » Quand on rencontre Sonia Vézina, il est difficile de dire où commence et où s’arrête la professeure de Zumba. Deux frontières se chevauchent dans l’univers éclaté d’une femme qui a assurément besoin des autres pour se réaliser.

« La prof de Zumba, c’est moi dans mon plus naturel, finit-elle par avouer. C’est là que je suis le plus à l’aise. » Ce plaisir qu’elle a d’enseigner, de danser, elle souhaite le conserver le plus longtemps possible afin de transmettre son énergie aux autres et de communier, en quelque sorte, une passion à laquelle adhère une communauté de plus en plus élargie et pas nécessairement jeune : « Les jeunes ne dansent pas tant que ça, enseigne-t-elle. Ce sont les gens un peu plus vieux qui dansent, ceux qui comme moi ont connu le disco, qui vont en voyage dans le Sud danser. Les gens se reconnaissent un peu en moi. Je ne suis pas la jeune poupoune, on a du plaisir ensemble. » Les mardis soirs et les samedis matin durant l’été, dans une classe du Centre Multisports, une communauté de danseurs renouvellera ce plaisir dont Sonia Vézina n’est pas prête de se lasser. Et son équipe non plus.

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