(Français) Depuis une décennie, Sarah-Jade Latulippe fait son petit bonhomme de chemin dans le monde du patinage artistique et ses prouesses, en solo ou en duo, font tourner un nombre grandissant de têtes.
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Depuis une décennie, Sarah-Jade Latulippe fait son petit bonhomme de chemin dans le monde du patinage artistique et ses prouesses, en solo ou en duo, font tourner un nombre grandissant de têtes. Décembre marque l’arrivée de ses 16 ans et la jeune femme achève une saison au cours de laquelle, en solo et en duo avec son partenaire Alex Leak, elle poursuit son rêve de se rendre un jour aux Jeux olympiques. Sarah-Jade fréquente la polyvalente des Sources et patine en simple dans la catégorie novice et en double dans la catégorie junior. Elle a commencé à l’âge de 5 ans et foule la glace quatre heures par jour les jours de semaine. Mais en dehors de l’objectif ultime, des nombreuses heures passées à s’entraîner dans son programme de Sports-études et des défis que la jeune femme vit au quotidien, Sarah-Jade Latulippe fait preuve d’une maturité assumée. Cette maturité transparaît dans les réponses aux questions qui ont, pour la plupart, été pensées par des jeunes filles qui aspirent, comme elle, à porter de jolis costumes et à faire de délicats axels le sourire aux lèvres. Voici quelques extraits de cet entretien aux questions disparates posées à celle qui représente le Club de patinage artistique régional de Vaudreuil.
Patrick : Est-ce que ton sport nuit à ta réussite scolaire?
Sarah-Jade : Non, car je suis dans un programme scolaire Sports-études. Le matin, je vais à l’école, je finis vers 12 h 20, j’arrive à l’aréna vers une heure, je m’entraîne et à la fin, nous avons une petite période pour finir nos travaux scolaires.
P : Est-ce que tes amis t’ont suivi ou te suivent dans ta passion?
SJ : La majorité de mes amis font du patin, c’est comme ça que je me suis fait des amis.
P : Est-ce que tu as un entraîneur privé?
SJ : Oui, j’ai différents entraîneurs. Éric, mon entraîneur en chef, fait la paire (le duo), j’en ai un autre pour les pirouettes, un pour améliorer le coup de patin, une chorégraphe, etc.
P : Est-ce que ton entraîneur a déjà été trop sévère avec toi?
SJ : Pas trop sévère, mais c’est parfois exigent, il est là pour que je m’améliore.
P : As-tu peur d’une figure en particulier?
SJ : Oui, lors des portées, mon partenaire me lève dans les airs et parfois je me dis : Oh my God, si je tombe, qu’est-ce qui va arriver? Mais plus je m’entraîne, plus je deviens à l’aise. On fait beaucoup de figures hors glace, c’est comme ça que je m’habitue.
P : Est-ce qu’il y a une figure qui a pris plus de temps à apprendre?
SJ : Oui, ça m’a pris beaucoup de temps à apprendre un de mes premiers sauts, l’axel, mais là, je le maîtrise, je suis rendue plus loin. J’avais 7 ans quand j’ai commencé. Chaque matin, j’allais à l’aréna et mon entraîneuse me poussait. Un jour, j’ai sûrement fait la bonne technique et j’ai réussi. Je m’en souviens, c’était un vendredi, à l’aréna de la Cité-des-Jeunes.
Maman Sylvie : Les parents disent que c’est le saut qui coûte le plus cher!
P : Est-ce que tu rêves des Olympiques?
SJ : C’est sûr. Je me dis que si je travaille fort, ça va peut-être m’arriver.
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P : As-tu une idole?
SJ : Oui, Joannie Rochette. Avant, je le faisais parce que j’aimais le patin, mais depuis les Jeux olympiques et le décès de sa mère, je trouve que c’est une personne inspirante. Parfois quand je vais au patin, je peux être fatiguée ou ça ne me tente pas, mais je me dis toujours que si elle a pu le faire malgré le décès de sa mère, ce que je vis n’est pas comparable à ce qu’elle vit, ça donne une poussée.
P : Combien de compétitions as-tu gagnées?
SJ : Je participe à beaucoup de compétitions, peut-être six importantes par année, j’en ai gagné beaucoup depuis que je suis petite, mais je ne m’en souviens pas. Plus je vieillis, plus c’est difficile.
P : As-tu déjà eu envie de tout arrêter?
SJ : Pas du tout, non. Je me suis déjà blessée et mon entraîneur m’a suggéré de prendre une petite pause, mais au bout de deux jours, j’avais le goût de retourner, je m’ennuyais à ne rien faire!
P : As-tu une rivale?
SJ : Non. Le patin est compétitif, mais pas contre des personnes. Ma plus grande rivale c’est moi parce que je veux améliorer mon pointage. Chaque compétition, tu veux améliorer ce que tu as fait, pour te rendre un peu plus haut, pour te surpasser.
P : De quoi tes parents sont-ils le plus fiers de toi?
SJ : Je suis persévérante, même à l’école. Le patin m’en apprend sur la vie de tous les jours. Quand il y a des obstacles, il faut que je les surpasse. Ça va m’être utile un jour, j’en suis sûre.
P : Quels sont tes objectifs en tant qu’athlète?
SJ : J’en ai deux parce que je fais deux disciplines. En simple, ce serait de me classer pour l’équipe du Québec (parmi huit athlètes), en paire, ce serait d’avoir un grand prix (un grand prix permet d’accéder à des compétitions de niveau international).
P : Qu’est-ce que ça prend pour faire ce sport?
SJ : Il faut aimer ça parce que ça demande beaucoup d’heures, il faut le faire pour soi et persévérer, il ne faut pas avoir peur d’essayer de nouvelles choses parce que plus le niveau augmente, plus il y a des éléments nouveaux à faire. Tu te blesses beaucoup, tu tombes, tu te fais mal, mais tu te relèves.
P : En terminant, as-tu des conseils à donner à tous ceux et celles qui voudraient suivre ta voie?
SJ : De le faire pour soi, de se surpasser chaque jour. Chaque jour, donne-toi un objectif à atteindre, c’est comme ça que tu vas t’améliorer. Un petit peu va te rendre heureux.[/vc_column_text][vc_empty_space empty_h=”2″][/vc_column][/vc_row]