(Français) Guy Pilon JR carbure à la course, aux défis et à l’entraînement. En 2012, il fonde, avec son amoureuse Mélissa Boisjoli, Obstacles, une entreprise qui offre un parcours d’entraînement destiné à la préparation de courses à obstacles.
Guy Pilon JR carbure à la course, aux défis et à l’entraînement. En 2012, il fonde, avec son amoureuse Mélissa Boisjoli, Obstacles, une entreprise qui offre un parcours d’entraînement destiné à la préparation de courses à obstacles. En marge de la saison qui bat son plein et de l’offre de séances d’entraînement qui ne cesse de croître, nous l’avons rencontré afin de parler de sa passion, de sa folie et un peu, beaucoup, de sa vie. Voici quelques extraits de cet entretien.
« Que le but soit de s’améliorer dans un sport, d’améliorer ses techniques de franchissement d’obstacles ou simplement de s’entraîner en groupe à l’extérieur pour le plaisir de la chose on y trouve son compte. »
Patrick : Guy, Mélissa et toi êtes arrivés par quel chemin à la course à obstacles?
Guy : Par Facebook, c’est niaiseux de même! En 2011, c’était la 2e année de Spartan Race, qui était encore une toute petite course, puis Mélissa a vu sa cousine sur Facebook qui allait faire cette course deux mois plus tard. Elle a trouvé que ça avait l’air passionnant.
P. : Explique-moi en quelques mots les caractéristiques d’une Spartan Race?
G. : Spartan Race est une course parmi d’autres, mais c’est vraiment elle qui a fait connaître les courses à obstacles au Québec. Dans le cas de Spartan Race, il y a différentes distances, dont le Sprint, le 5 à 8 km, le Super, le 12 à 15 km et le Beast d’environ 20 à 25 km. Chaque fois que tu as une distance à parcourir, tu as des obstacles à franchir. Du Spartan Race ont découlé toutes les autres courses. Maintenant au Québec, l’offre est vaste. XMAN RACE est maintenant la course qui a été votée comme la plus intéressante.
P. : Les obstacles dont tu parles, ça peut être en hauteur, des tranchées et des choses comme ça?
G. : Ça peut aussi être des épreuves d’équilibre, le lancer du javelot, le transport de poids ou de grimper par-dessus une variété d’obstacles différents. Il existe également des tests de mémoire lorsqu’on participe aux Beast. Tu dois te souvenir d’un code composé d’environ 10 chiffres et lettres mélangés qui te sera demandé environ 8 km plus loin.
P. : Qu’est-ce que tu aimes particulièrement dans ce genre de courses?
G. : Le fait que les entraînements se fassent en groupe et qu’un esprit d’équipe se forme ça se reflète dans les courses. Dans une course comme telle, tu n’es jamais seul. Même si tu te présentes le matin et que tu ne connais personne, tu finis la course et tu as jasé avec 10 nouvelles personnes. Tout le monde aide et tu aides tout le monde.
P. : Qu’est ce que les gens aiment d’Obstacles?
G. : Il y a beaucoup de gens qui s’entraînent chez nous et qui ne feront jamais de courses, ça ne les intéresse pas nécessairement. Ce qu’on offre est un camp d’entraînement (boot camp) de groupe à l’extérieur. Je pense que c’est ça qui attire beaucoup les gens. Nous avons un parcours d’obstacles mais nos entraînements sont basés sur bien plus. Nous travaillons en course, en intervalles, en exercices avec et sans poids et le tout est toujours supervisé. Que le but soit de s’améliorer dans un sport, d’améliorer ses techniques de franchissement d’obstacles ou simplement de s’entraîner en groupe à l’extérieur pour le plaisir de la chose on y trouve son compte. Les gens se dépassent sans même s’en apercevoir.
P. : Est-ce qu’il y a des gens qui travaillent pour vous?
G. : Nous sommes seuls, Mélissa et moi, mais en joignant nos forces avec celles du Centre Multisports ça nous aidera à progresser. C’est encore moi qui serai là pour coordonner les séances d’entraînement, mais le Centre va amener toute sa visibilité, de nouveaux entraîneurs, de nouveaux sites d’entraînement, etc. La vision du Centre pour la MRC me fait vraiment vibrer, alors si nous pouvons faire partie de ça, tant mieux.
P. : Que dis-tu à quelqu’un qui aurait envie de courir un Spartan Race ou autre, mais qui ne sait pas trop par quelle porte entrer?
G. : Nous prenons sous notre charge les gens à partir de 14 ans et notre aînée à 63 ans, et elle fait des courses! Tu n’es pas obligé d’être un sportif à la base, mais ça ne s’adresse pas non plus à la personne qui n’a jamais couru ou qui est incapable de courir. Le but est de tenir un petit jogging pour au moins sept ou huit minutes. Si tu réussis notre échauffement, nous serons en mesure de gérer le reste.
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Guy Pilon JR