(Français) Les recommandations de santé publique indiquent que les enfants et les adolescents devraient accumuler au moins 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureux chaque jour. Ce qui n’est évidemment pas le cas pour toute la population québécoise.
Les recommandations de santé publique indiquent que les enfants et les adolescents devraient accumuler au moins 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureux chaque jour. Ce qui n’est évidemment pas le cas pour toute la population québécoise. En tant qu’intervenant dans le domaine sportif, on se doit d’encourager un mode de vie actif dès le bas âge chez nos jeunes. Le mode de vie peut être influencé par la famille, les amis et l’environnement qui nous entourent. Par conséquent, les jeunes qui n’ont pas toujours l’opportunité de développer les habiletés nécessaires lors de leur enfance peuvent avoir de la difficulté à participer à différents sports ou activités avec autant de vigueur et de confiance plus tard dans leur vie. D’autant plus que les études démontrent une association entre les jeunes qui sont sédentaires et le risque de faire de l’embonpoint, éventuellement suivi de maladie chronique une fois à l’âge adulte. Inversement, si un enfant entretient une relation positive et plaisante avec l’activité physique, il sera beaucoup plus enclin à rester actif tout au long de sa vie.
D’un point de vue développement athlétique chez les jeunes, on propose une approche multidisciplinaire. Nous encourageons les enfants à pratiquer différents sports et non à se spécialiser trop rapidement dans une seule discipline. Le jeune athlète développe donc plusieurs compétences motrices selon la demande de chaque activité. Plus il vieillit, plus il devrait faire un choix et se concentrer vers un sport en particulier s’il désire se rendre à un niveau supérieur. Cela dit, la préparation physique est d’abord abordée de façon générale auprès de tous les athlètes et devient une avenue très intéressante pour compléter les sports pratiqués. L’objectif global est de favoriser développement optimal vers la performance en tentant de réduire les risques de blessures à long terme. Nous mettons donc l’emphase sur les bases (courir, lancer, ou encore changer de direction de manière efficace), afin de s’assurer quelles soient bien maîtrisées.
Plus on s’approche de l’âge de maturation (qui varie d’une personne à l’autre) plus on oriente nos programmes d’entraînement en fonction d’un geste spécifique au sport. Tout est une question de progression afin de rester prudent et intelligent dans l’élaboration du plan d’exercices. À travers une préparation physique, il est important de travailler entre autres la souplesse, la force, la vitesse, la coordination, l’équilibre, la proprioception et l’aspect cardiovasculaire. Au départ, les gains sont principalement neuromusculaire. De ce fait, la technique des mouvements doit donc être exécutée adéquatement, et idéalement supervisée par un spécialiste. De son côté, la prise de masse musculaire dépend en très grande partie du stade « hormonal » de l’adolescent. Pour ce qui est de la croissance osseuse, les études démontrent une augmentation de la densité minérale des os chez des sujets entraînés en haltérophilie. Il s’agit donc d’un mythe de croire que l’entraînement en résistance nuit à la croissance de nos jeunes.
Bien que la préparation physique juvénile est largement étudiée et documentée, elle doit être faite de manière à respecter l’évolution de l’athlète. En tant que professionnel de la santé, nous devons être conscient que nous n’avons pas le contrôle sur certains facteurs de performance comme la génétique, par exemple. Nous devons donc miser sur une approche plus individualisée afin de s’adapter à la vitesse de développement de chacun. Un programme spécialisé répond encore mieux aux besoins de l’athlète et amène à une meilleure compréhension de la technique dans le but d’optimiser le geste. Par la suite, nous devons aider le jeune à cheminer et l’amener à comprendre comment transférer les gestes appris de la salle d’entraînement à sa pratique sur le terrain.
Bref, le rôle du préparateur physique est de s’assurer que l’entraînement reste bénéfique pour la santé de l’athlète à court et long terme. Pour le parent, il peut grandement aider son enfant en lui offrant la possibilité de se développer dans plusieurs disciplines. Il s’agit donc d’un travail commun afin que le jeune se sente encadré, encouragé et soutenu sans ressentir une pression de performer.
N’hésitez pas à communiquer avec un de nos préparateurs physiques pour plus d’informations.
Diplômé en kinésiologie de l’Université du Québec à Montréal, Michaël s’intéresse depuis le début de sa carrière à la préparation physique des athlètes. En 2017, il a suivi une formation avancée sur l’intervention et l’innovation en préparation physique à l’Institut national des sports du Québec, formation qui lui a permis de parfaire ses connaissances dans l’évaluation, la prévention des blessures et la gestion de l’athlète blessé, de même que dans la planification d’activités de préparation physique spécifiques à différents sports.
Les succès que connaissent les athlètes qu’il entraîne sont éloquents et confirment qu’une bonne préparation physique est un élément incontournable de tout programme d’entraînement.